
Avec Le Serpent du Val d’Hérens, Tatjana Malik signe un polar bien construit, ancré dans les paysages hivernaux du Valais et du canton de Vaud. L’autrice, forte de son expérience en police scientifique, continue de bâtir une œuvre cohérente autour d’enquêtes réalistes et immersives.
Ce livre a été pour moi une superbe découverte : je ne connaissais pas Tatjana Malik avant cette lecture, et je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la qualité de son écriture.
On retrouve dans ce roman l’inspectrice Morgane Michel, déjà présente dans les précédents ouvrages de l’autrice, confrontée cette fois à une série de meurtres aussi macabres qu’inquiétants : un corps retrouvé dans un baril, un autre mutilé, des messages laissés sur les lieux du crime comme autant de traces empoisonnées. Le tueur en série semble glisser silencieusement entre les vallées, insaisissable, à l’image d'un serpent.
Ce qui m’a particulièrement plu dans ce livre, c’est que l’histoire m’a captivé du début à la fin. L’intrigue est prenante, même si elle ne suit pas nécessairement la construction classique d’un suspense à rebondissements. Il ne s’agit pas ici d’un thriller effréné, mais plutôt d’un récit structuré autour des journées de Morgane Michel, qui nous immerge dans son quotidien de policière. Ce choix narratif donne au roman un rythme plus introspectif, presque feutré, où l'on prend le temps de s’attacher aux personnages et de s’immerger dans l’atmosphère.
... 📘 Ouvrir la page